Il semblerait qu’Artaban ait pu fournir une suite possible aux évènements. Il a reçu ces feuilles par courrier, il n’y avait aucune note explicative, a-t-il dit. Peut être que la missive précédente à été perdue ?

Une écriture différente, plus compulsive, raturéeDu sang ?

Je ne me rappelle plus ce qu’il s’est passé. Un trou noir. Quand j’ai repris connaissance, j’avais mal partout. Enfin je me décide a me tourner, au prix de quelques souffrances, et j’aperçoit enfin le lit à coté de moi. Il est vide, mais a été occupé. Les draps sont froissés et en désordre.

Que m’est-il arrivé ?

Les minutes passent. Il faut se lever, braver la douleur… J’ai si mal. Enfin je trouve le courage de me lever. Je suis encore vétue de noir ! En suivant la tradition des adeptes de la lumière, je dois toujours m’habiller en blanc. En descendant les marches je remarque une étrange fragrance , qui, bien que familière, je n’arrive pas à reconnaitre precisément.

J’arrive sur le pallier. Je regarde la pièce en bas. La journée vient de commencer, et l’activité est plutot réduite. On s’affaire aux cuisines, on nettoie le sol, et pourtant…

Mais quelle est donc cette odeur ?

Je n’ai jamais réellement été douée pour reconnaitre les odeurs, mais celle ci était vraiment étonnante. Du jamais vu. Je suis à l’affût du moindre détail, tous mes sens en alerte.

Tout est calme. Peut etre trop calme. Je descend les marches, une à une. Des restes des repas de la veille jonchent le sol, il n’y a qu’une personne faisant le ménage dans la pièce.

Que se passe-t-il donc ? D’abord le sang, puis cette odeur… C’est bien plus intense que les fois précédentes.

Je remonte chercher mes affaires dans la chambre. Il y a des traces que je n’avais pas remarqué en me levant. Quelqu’un a fouillé dans mes affaires, et il pourtant il me semble que rien ne manque.

Le livre !

Un doute m’assaille ! Le livre, le seul indice ! Vite, sous le lit, là ou j’ai dû le laisser hier. Disparu !

Oh non …

Je vais voir l’aubergiste, il porte un foulard parfumé sur le nez. Il me répond qu’il a vu l’homme de la veille sortir avec un livre oui. Et qu’il répandait une odeur immonde.

- Ou est il parti ? demande Aldea d’une voix faible.
- Oula ma ptit dame. J’en sais fichtre rien.
- …
- Allez donc voir le jeune Dremos. Il est à la cuisine. Il a trimé toute la nuit pour chasser l’odeur.

Je me rend rapidement à la cuisine. J’ai des crampes alors que je n’ai pas fait d’efforts la veille. La cuisine est propre et bien entretenue. Le jeune Dremos est un humain adolescent, aux yeux noirs. Ses vêtements sont sale, en contraste avec la netteté de la cuisine. Il a l’air épuisé et porte lui aussi un foulard sur le nez. Je ne sais pas trop comment l’aborder.

- Bonjour jeune homme, avez vous vu où partait un homme avec une capuche, il a dû partir dans la matinée, très tôt ?
- Heu, ca ne me dit rien.
- Je vous en prie.
- Comment vous pouvez supporter cette odeur ? Ca pue comme pas possib ici !
- Je n’en sais rien je ne sens rien.

A part l’odeur familière je ne sent aucune odeur particulière qui pourrait nécéssiter le port d’un foulard;

- Si vous pouviez m’aider a me souvenir ce serait pas mal hein. Me dit-il en souriant méchamment.
- Tenez, voici 1 pièce d’or, je vous en prie !
- Rah, ca ne vient vraiment pas noble Dame.

Je sort 4 pieces d’or, il me faut a tout prix retrouver l’homme.

- Je l’ai entendu demander ou se trouvait l’auberge de l’agneau assasiné. Bizarre de demander ça alors qu’on sort d’une auberge… ça m’a marqué.

J’y vais promptement. L’aubgerge est sinistre, mais il me semble y avoir deja mis les pieds.

- euh … bonjour. Commence Aldea.
- mouiiii répond l’aubergiste endormi.
- Vous n’auriez pas vu un homme en habits sombres? Il parait qu’il est venu ici.
- Ca me dit rien…. ah si … a peine entré il a dit avoir oublié quelque chose, qu’il devait aller voir … à Scholomance.

Quoi ? Quel est donc cet endroit ?
Apres quelques recherches il s’avère qu’il s’agit d’une ancienne école de magie, désormais corrompue. Impossible de s’y rendre seule.
Il me fallait donc sortir de l’ombre, et faire appel a ses amis. Après un passage à la maison des parents, me voila propre, revigorée, et je me rend au lieu de rencontre habituel, où j’etais sûre de rencontrer un de mes amis.

Les retrouvailles sont heureuses malgès le contexte. En effet, l’union autour de Dame Ecorce était terminée. Une nouvelle union en était née. Bien plus forte. Weyrd.

Oui, ils pouvaient m’accompagner à Scholomance.

Le lieu empestait la magie. Des étudiants d’affairaient autour de chaudrons bouillonants. Desquels sortaient des squelettes ! Je préfère rester en retrait laissant mes amis ouvrir le chemin, et venant à leur secours en cas de besoin. Le lieu est terrifiant et mes amis me demandent comment je me sens.

Pas très bien j’en ai peur. Cet endroit me file la chair de poule
Ne t’en fait pas nous sommes là pour te protéger. Nous retrouverons ton homme et ce qu’il t’a volé.

Les murs suitent d’une substance dégoutante et visqueuse. Il s’agit d’une sorte de mousse nauséabonde qui s’amasse au sol. Cependant les étudiants en magie semblent insensible à la puanteur que ces amas dégagent.

Le fait qu’ils soient morts ne doit pas y être étranger. Je passe à coté d’un cadavre. Deux vers sortent de sa bouche ! Je suis à deux doigts de céder à la panique. Heureusement que je suis dérrière mes amis, ils ne s’aperçoivent pas de mon malaise. Je m’écarte vivement du cadavre en évitant soigneusement les autres résultats des terribles experiences qui ont eu lieu ici.

Le temps passe bien trop lentement, et cette école est un vrai labyrinthe. Heureusement nous arrivons dans ce qui semble être une sorte de prison, impasse dans laquelle nous attend le maitre des lieux. Toujours pas d’homme en noir cependant. Il fallait vraiment que je récupère le livre ! Mes amis l’interrongent de manière musclée, mais celui-ci n’a plus sa tête et ne se rappelle de rien.

Nous passons les cellules au crible. Cellule après cellule, ma deception se fait de plus en plus grande. Soudains, Dromdur dit avoir trouvé un cadavre qui semble mort récemment. Evitant avec soin les rats qui s’échappent de la cellule, je reconnais immédiatement l’homme. C’est lui.

Vite il faut fouiller ses affaire !
J’ai un sac ici !
Bon, sortons d’ici avant que les morts vivants se relèvent. On ne sait pas quelle magie habite ces lieux.

Déjà des masses de cette gélatine purulente s’approchent des cadavres tombés. Il ne fait pas bon rester dans le coin ! Nous sortons en courant de l’école déchue, et moi je serre bien contre moi le sac du mort, en espérant qu’il contienne le livre volé.

Une fois en sécurité dans l’enclave de l’alliance dressée a proximité, nous prenons le temps d’ouvrir le sac. A peine ouvert une odeur étrange émane du sac.

Quelle est cette puanteur ?
Ah ca pue !
Beuurk.

Je les regarde, étonnée. Je sens juste une odeur familière, celle qui j’avais reconnu dans l’auberge. Rien de spécial.
Nous étalons le contenu du sac sur le sol. Je reconnais le livre et soupire de soulagement.

Puis je vois le reste du sac. Un bijou avec une forme familière attire mon regard Il est fascinant, les forme se croisent et s’entrecroisent avec une fluidité étonnante. Mon regard ne se lasse pas de cette vision. Je me sens plus légère, comme agréablement libérée. Les choses se font plus claires mais pourtant je ne comprend rien à ce qu’il m’arrive. Les autres s’exclament :

- Beurk regarde ! Il y a des restes humains la dedans !
- Pas étonnant que ca pue autant.

Mais je ne répond pas et je perd conaissance.

Ses amis la présentèrent à l’archevèque, mais d’après lui toute trace du mal a disparu. Il lui fallut quelques semaines pour se reveiller, mais tout le monde était présent a ce moment. Ils aceuillirent son retour avec joie, autour d’un grand banquet.

Que m’est-il arrivé ?

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